Comme le premier mardi du mois, chez Stéphie, c'est permis, j'ai voulu lire Beautiful Bastard, alléchée par la 4° de couverture ( toujours se méfier des 4° de couverture...) où l'on pouvait voir des avis publiés dans Elle ( " Encore plus chaud que Fifty Shades" ) ou L'Express ( " Avouons-le : vivement la suite") ... Avis, j'en suis à présent persuadée, écrits par des élèves de 3° venues faire leur stage de découverte des métiers au sein des deux rédactions...
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé... Enfin, je me suis ennuyée à mourir, mais vraiment ... Certes, les scènes de cul commencent bien plus tôt que dans Fifty Shades, mais se résument à Chloé - étudiante canon et brillante en stage de fin d'études dans une multinationale mondialement reconnue - se fait sauter par son irascible et néanmoins trop canon lui aussi patron, Bennet ( ouais, désolée...)- dans la salle de réunion, dans l'ascenseur, dans l'escalier, dans la voiture, dans la salle de bain de la demeure familiale, dans l'avion - ah non, l'avion, elle veut pas car elle fait la gueule- dans la chambre d'hôtel ... Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants...
Même les personnages des nouvelles du Passion Intense que je lis pour le mois prochain - quelle abnégation!- ont à mon humble avis plus de consistance ... J'entends déjà Stéphie se moquer en me disant que dans ce genre de bouquin, on n'attend pas des personnages qu'ils aient de la consistance mais plutôt un membre bien développé et des nichons de compét - c'est le cas, rassure-toi!- mais là, franchement ... non mais franchement ... Ce qui m'a gavée aussi c'est la pub faite pour une ligne de lingerie omniprésente dans livre, puisque le héros, un brin fétichiste, déchire et collectionne les culottes portées par l'héroïne.... Allez, j'arrête là, et passe mon tour pour la suite de leurs aventures...