13 janvier 2013
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Oui, je sais, nous ne sommes pas le premier mardi du mois ...Mais je ne peux résister à la tentation de partager mon avis sur la suite du bestseller qui a défrayé la chronique, 50 nuances de Grey
...
Quelle ne fut pas ma surprise, lundi dernier, alors que je déambulais dans mon supermarché, scotchée à mon chariot, de tomber nez à nez au rayon librairie avec le nouvel opus de la trilogie dont
je n'attendais pas la sortie avant des mois...
Allez hop, je le charge, rentre à la maison, et attaque ma lecture .... ATTENTION, SPOILERS SUR LE PREMIER EPISODE , JE REPETE ... SPOILERS SUR LE PREMIER EPISODE .....
![51OBiPqB4OL. SL500 AA300 [1]](http://img.over-blog.com/300x300/3/51/45/73/couverturelivres/51OBiPqB4OL._SL500_AA300_-1-.jpg)
Lorsque nous avons laissé Anastasia à la fin du tome précédent, elle venait de quitter Christian, après une raclée magistrale... Elle aurait pu arrêter le massacre en donnant le mot d'alerte
mais ne l'a pas fait ( fierté ? oubli ? panique ? En fait elle aime ça la cochonne ?) Mouais ... Toujours est-il que le lecteur qui la trouvait depuis 486 pages bonne à baffer et
particulièrement tartignole commence à penser qu'enfin,elle se réveille, prend de bonnes décisions et laisse tomber ce taré de Christian Grey pas piqué des hannetons ( mais tellement... riche
...tellement sexy...tellement imprévisible....) ...
Le livre commence plutôt bien, donc, ils sont séparés, on imagine d'emblée un jeu du chat et de la souris on ne peut plus pervers , genre " je t'aime/ moi non plus" , " viens là que je t'envoie
bouler " et autres adorables gamineries.... Que nenni, Ô Cruelle Déception! En moins de deux chapitres, nos deux pitres font amende honorable , se rabibochent et c'est
reparti pour un tour ... Sauf que, Comble du Désespoir, le Christian Grey autoritaire, despotique, dominant se transforme en docile petit agneau dont le letmotiv devient ( vous pouvez laisser la
musique tout au long de cet artice, hein, vous aurez ainsi la tonalité nunuche-bisounours-à-la-guimauve de ce roman ...) ( attention cependant, j'adooore cette chanson, d'un amour proportionnel à
l'ennui que m'a valu cette lecture, c'est dire ...):
Trève de parenthèses ... L'histoire d'amour entre Grey et Ana devint au fil des pages on ne peut plus conventionnelle ( projet de maison, mariage, bébés, si si, n'ayons peur de rien ), l'aspect
cul de la série étant pour le moins jeté aux oubliettes ( sauf peut être à l'occasion de l'anniversaire de Christian, et encore, pas de quoi fouetter une soumise , mwarf ) ( j'adore me faire rire
toute seule! ) ...
A côté de ça, l'auteur tente de donner une tonalité plus angoissante à son oeuvre, ainsi nous frôlons le thriller dans les dernières lignes, même si on devine aisément ce qui passera dès le
prochain épisode... Une dimention un peu plus psychologique aussi avec l'arrivée d'une ancienne soumise complètement psychotique, d'un psychiatre qui n'a pas grand chose à dire... On découvre
quelques éléments du passé de Christian mais là encore, rien de plus que ce que l'on imaginait aisément....
Les dialogues sont d'une platitude incroyable ( " Je t'en prie, bébé, ne me quitte pas" ..." Il sent bon la lessive, le gel douche et mon parfum préféré, Christian") ... On bascule carrément dans
la littérature lambda, rien n'est parvenu à me tirer de mon ennui... Rien, sauf peut être un personnage , et la scène qui le consacre, son Chant du Cygne, dans les toutes dernières
pages du livre... Un indice ? C'est bien parce que vous kiffe, lecteurs de mon coeur!
Rhaaa, Elena .... Elle est à l'origine du seul moment palpitant de l'histoire, s'en prend plein la gueule, au propre comme au figuré, et ça, c'est jouissif!
Mais allons ensemble découvrir ce que ma copine Leil a pensé , elle
aussi, de 50 nuances plus sombres!
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