Je viens de me rendre compte ce matin que je venais juste d'attaquer la lecture d'une nouvelle dystopie ! A croire que je me lance un mini challenge!!!
Après les deux premiers tomes de Divergente ( et en attendant le 3°) et avant mon article sur Les Fragmentés, je viens aujourd'hui vous parler d'Enclave, roman d'anticipation prêté par une de mes élèves de 2de...
Le roman s'ouvre sur le baptême de l'héroïne qui jusqu'à présent était connue sous le nom de Fille 15 .... Dans l'enclave qui l'abrite depuis sa naissance, on obtient son vrai prénom qu'à l'adolescence - si tant est que l'on survive jusque là! - lors d'une cérémonie qui nous affecte également à une activité que l'on conservera toute notre vie - à savoir Géniteur, Ouvrier , ou Chasseur .... Ainsi, elle devient Trèfle, la Chasseuse, et se trouve associée à un coéquipier pour le moins étrange , Del ... La rumeur dit qu'il serait né Au-Dessus... Mais avec toutes les légendes qui courent sur ce monde là, cela parait fort peu probable .... Car l'enclave de Trèfle se trouve sous la ville de New York - dans le métro, plus précisément, où ont trouvé refuge les malheureux qui faute de moyens n'avaient pas pu être évacués quelques décennies plus tôt, lorsque la ville fut décimée par un atroce virus ... Nul ne connait l'origine de cette pandémie ( attaque biologique ? mutation virale ?), qui si elle n'entraîne pas la mort vous transforme en mutant anthropophage... Brrr, de quoi vous coller des frissons dans le dos !
Le hasard fait que voulant épargner la vie de son ami Sable injustement accusé de recèle par les Aînés qui cherchaient surtout à asseoir leur autorité en faisant un exemple, Trèfle est chassée de l'enclave et exilée dans les tunnels , où elle n'a que peu de chance de survivre ... Mais c'était sans compter sur Del qui décide de partir avec elle, et de gagner la surface afin de rejoindre les survivants libres dont son père lui parlait autrefois ...
Il s'agit d'un roman assez sombre, sans mauvais jeu de mots, tant par les thèmes évoqués que par les décors et sentiments qu'il met en avant ... L'univers pessimiste qu'il décrit est sans concession, nous sommes loin du monde merveilleux des Bisounours ... Les personnages meurent, souffrent, vont au devant de déconvenues ... Beaucoup de non-dits aussi égrènent cette histoire, et l'on découvre - si on l'ignorait encore ! - que les sentiments humains sont complexes ... Même les touches d'espoir qui apparaissent parfois sont bien fragiles et éphémères ... Petit bémol au niveau de la langue ( problème d'écriture ou de traduction ??? ), avec de très nombreuses répétitions, du terme " mômes" en particulier .... Je comprends bien qu'il s'agit de l'appellation des enfants vivant dans l'enclave, mais je pense qu'il y avait moyen de trouver une parade pour éviter son emploie systématique et un poil gonflant .... En dépit de sa noirceur, je pense que je me laisserai tenter par la suite, au moins pour obtenir des réponses à certaines questions qui restent en suspens ...